Gérante et directrice artistique de la société Charlotte & Alexandre, Charlotte Vermeil nous explique ces deux activités bien distinctes.
Pourquoi « Charlotte & Alexandre » ?
« Alexandre c’est tout simplement un petit clin d’œil à ma maman qui avait pour nom de famille Alexandre. Je n’ai pas beaucoup de mérite à travailler dans les bijoux, je suis née dans les bijoux, quand je suis née ma mère était déjà créatrice de bijoux et exposante à Bijorhca depuis 1977.
Dès mes 15 ans lorsque je m’achetais un vêtement je me faisais le bijou qui allait exactement avec et ma maman m’a beaucoup encouragée à continuer dans ce secteur. »
Formation
« Ma formation n’a rien à voir avec le bijou. J’ai été comédienne de théâtre pendant une quinzaine d’années. Mais étant née dans les perles j’ai toujours eu une attirance dans ce secteur.
J’ai commencé à travailler avec ma mère et à développer le réseau japonais de sa marque.
Puis quand ma mère a fermé sa société je me suis sincèrement posé la question si je devais continuer à n’être que comédienne ou essayer de développer quelque chose du côté du bijou par moi-même. Et j’ai donc pris ce chemin-là ! »
Une société, deux activités bien différentes
« Ma société a deux activités distinctes. La première est celle qui me fait vivre depuis plus de 15 ans, c’est la marque blanche.
Avoir une marque blanche, consiste à créer des bijoux pour des grandes enseignes françaises. Je travaille d’après les moodboards de mes clients et mes idées. Il s’ensuit des réunions de créations, une sélection d’échantillons puis après la validation je lance la fabrication. Le client met ensuite son nom dessus. Je fais ce métier depuis une quinzaine d’années et j’adore ça. Ce qui m’intéresse c’est de trouver le bon bijou pour la bonne tendance et le bon client, c’est-à-dire jouer sur les matériaux, les prix…
Être seule aux commandes de la création m’a toujours un peu effrayée. Puis, il y a quelques années un univers m’a attirée et poussée à me lancer dans ce que je n’avais jamais fait. C’est-à-dire créer une marque destinée au grand public, une marque que j’assumerais pleinement.
Cet univers, c’est le tatouage.
Cela m’a toujours fascinée, j’ai alors décidé de développer une marque, La Tatoueuse Bijoux, qui reprendrait les significations des motifs du tatouage. J’avais envie d’associer ces symboles pour créer comme des typologies de femmes.
J’ai commencé à travailler une nouvelle matière : l’acier. Cela m’a semblé cohérent d’avoir la même matière que les bijoux de piercing, je voulais que ce bijou soit un bijou qu’on garde sur soi comme un porte-bonheur, comme un tatouage tout simplement. »